INTRODUCTION AU BOUDDHISME
Le bouddhisme fait partie des plus grandes religions mondiales en matière d’influence socioculturelle, d’adhérents et de répartition géographique. Il existe depuis plus de 2.500 ans. Autrefois, il concerne surtout la partie orientale. Mais depuis quelque temps, les occidents commencent à l’apprécier. Les éléments importants du bouddhisme sont la manifestation de l’existence du Bouddha, son enseignement qui est le dharma et de Sangha à savoir l’ordre des moines.
La naissance du bouddhisme
Le bouddhisme est né en -556 du calendrier julien en Inde. Qu’il s’agisse d’une philosophie, d’une pratique ou encore d’une religion, c’est après deux siècles plus tard qu’il commence à se diffuser. C’est Siddharta Gautama qui l’a fondé. Au fil des années, cette religion se développe dans plusieurs pays à savoir dans la quasi-totalité du continent asiatique. C’est en XIXè siècle que les européens ont commencé à s’y intéresser. Puis, c’est surtout en Inde que l’enseignement du bouddhisme a pris forme et s’est diversifié.
Le bouddhisme est à la fois une religion, une philosophie et une science. Une religion parce qu’il est souvent question de croyance en Dieu ou non. Pour certains, comme en Occident, il existe un Dieu créateur qu’il faut entrer en communication pour être sauvé. Pour d’autres, il n’en existe pas. Une philosophie parce que pour comprendre le monde, il faudrait utiliser l’intelligence et la raison. Enfin, le bouddhisme est une science parce qu’il présente un projet de recherche. Le domaine d’étude est l’esprit et les expériences de l’esprit.
Les objectifs de la pratique du bouddhisme
L’objectif principal du bouddhisme est d’atteindre un état spirituel suprême. Grâce à cette pratique, une personne pourrait être capable de se surpasser, d’être en paix avec elle-même et de savoir distinguer le bien du mal. Pour se surpasser par exemple, la pratique de la méditation bouddhiste incite à la réflexion de soi ou à l’introspection. Il est tout à fait possible d’après la croyance bouddhiste de parvenir à cet objectif personnel si on est en paix avec sa conscience. En ce qui concerne le côté sentiment, l’émotion et la conscience morale ne doivent pas être négligé dans cette pratique méditative.
D’après la croyance, l'objectif même du bouddhisme est la cessation de la souffrance. La pratique de méditation doit mener à un état de cessation de cette souffrance universelle qu’on appelle le nirvana.
Les concepts de l’apprentissage dans le bouddhisme
L’un des fondements de la croyance bouddhisme est que le bonheur ne puisse être bâti sur la richesse. En effet, la vision bouddhiste est basée sur la philosophie stoïque. Il croit que la richesse n’est pas absolue.
Le Bouddha a enseigné beaucoup de choses. Néanmoins, les concepts fondamentaux du bouddhisme peuvent être résumés par les quatre Nobles Vérités et le Noble Chemin Octuple. La première vérité est que la vie est une souffrance. Cela signifie que la douleur fait partie de la vie. Cette souffrance inclut la vieillesse, la maladie et la mort. Tout le monde endure les contraintes psychologiques de la société au quotidien et ne peut être totalement libre qu’à la fin de la vie. En effet, d’après leur vision, tant qu’on est en vie, on souffre. C’est un fait incontestable qui ne peut être démenti.
La philosophie bouddhiste incite également dans le positivisme et évite le pessimiste, c’est la seconde vérité. D’après les moines bouddhistes, le pessimiste s’attend à ce que les choses soient mauvaises alors que le positivisme ou le réalisme tant à l’appréciation. En outre, savoir se résigner est également une vertu dans la religion bouddhiste, c’est justement la troisième vérité. Leur apprentissage est basé sur le contentement et le bonheur. Le seul désir de l’Homme d’après le bouddhisme est de vouloir continuer à exister, continuer à aimer et continuer à apprécier le monde qui l’entoure. C’est le seul concept bouddhiste qui crée une énergie assez puissante pour pouvoir renaître à nouveau. Enfin, la dernière vérité concerne le noble chemin octuple qui est le chemin menant à la fin de la souffrance.
Les méthodes pratiques pour devenir un Bouddha
Dans son vivant, Bouddha a enseigné plus de 80 000 méthodes à de nombreuses personnes pour devenir un bouddhiste. Chaque personne a le droit de choisir la technique qui lui est la plus appropriée. Il suffit juste de bien sélectionner son maître. La première méthode est l’Ayana qui consiste à observer et à méditer dans le but de corriger les erreurs et les défauts. Celle-ci permet aussi de déterminer l’origine d’une chose quelconque. Parmi les méthodes du Bouddha, il est également indispensable de ne pas trop s’attacher à la richesse et aux choses inutiles pour l’au-delà. Ensuite, il ne faut pas négliger que le corps humain comporte des saletés. Il ne faut pas non plus s’y attacher. D’ailleurs, à la mort c’est seulement l’esprit qui part dans l’au-delà. Le corps devient un squelette et puis des poussières.
Par ailleurs, si on souhaite devenir un Bouddha, il faudrait bien méditer sur le mental. Ce dernier peut changer rapidement en fonction de la situation. Il peut être triste, calme, tourmenté, généreux ou égoïste. La religion bouddhisme demande à ses adhérents d’être toujours généreux et d’avoir le bon cœur. L’égoïsme et l’Ego n’ont pas leur place dans cette religion. Il faut toujours penser aux autres, les aider au moment difficile.
Aussi, il existe encore d’autres méthodes du Bouddha qu’on peut utiliser pour devenir un bouddhiste. On cite l’Anapanasati qui consiste à maîtriser les sentiments et les émotions en se concentrant sur la respiration. Puis, il faut faire une récitation des Sutras qui sont des recueils de l’Enseignement du Bouddha et des Dhâranis qui sont des formules magiques. Il ne faut pas oublier de faire une méditation sur un thème bouddhique entre autres sur les 4 nobles vérités ou la chaîne des 12 relations causes-effets.
Les quatre vérités de la souffrance dans le bouddhisme
Dans la religion bouddhisme, toute personne doit savoir les quatre vérités de la souffrance pour aller toujours de l’avant dans la vie. La première vérité définit que toute existence est souffrance. Tout ce qui passe dans la vie est souffrance à savoir la maladie, la mort, la vieillesse, la cohabilitation avec l’indésirable, la séparation du désirable, la non-obtention de ce que l’on désire et bien d’autre encore. Mais ce n’est pas pour autant de baisser les bras et de s’apitoyer sur son sort. Il faut l’accepter et même le comprendre pour vivre convenablement. C’est d’ailleurs la première clé dans le processus de croissance. L’origine de la souffrance est le désir. C’est la deuxième vérité. Tout individu qui désire beaucoup de choses peut souffrir s’il n’arrive pas à les recevoir. Cela entraîne même l’attachement, l’envie, la sensation de manque et l’envie. Ceux-ci ne sont pas bons pour l’esprit.
Dans la troisième vérité, il faut savoir que la souffrance peut disparaître. Effectivement, il est tout à fait possible d’éviter la douleur d’une manière concrète en traitant la cause, en se purifiant et en pratiquant la méditation. La purification est importante pour pouvoir se concentrer. Elle est nécessaire pour pouvoir méditer et développer la sagesse. En obtenant cette dernière, on peut être sûr de ne pas souffrir. On peut aussi éviter toutes situations provoquant la souffrance.
Dans la quatrième vérité, il est nécessaire de pratiquer le noble chemin octuple pour faire disparaître la cause de la souffrance. On peut éliminer tous les inquiétudes et les malheurs si on arrive à mettre en pratique ce principe énoncé par Bouddha. Par ailleurs, il exige l’application quotidienne de quelques principes importants. Ce sera dans ce cas le vrai bonheur universel et non plus un bonheur relatif et temporaire.
C’est quoi le Noble Chemin Octuple ?
Le Noble Chemin Octuple est une règle donnée par Le Bouddha pour appliquer chaque méthode mentionnée ci-dessus. Dans cette règle, il est nécessaire d’avoir une conception ou compréhension juste qui consiste à interpréter les quatre nobles vérités de la compréhension de l’insatisfaction en passant par l’impermanence jusqu’à la vacuité de toute chose. Ensuite, il faut avoir une pensée juste qui évite la jalousie, la haine et la cruauté. Avoir ceux-ci ne peut pas être digne d’être une personne bouddhiste. Ce que la religion demande c’est d’avoir une très grande ouverture d’esprit. Puis, on doit avoir également une parole juste. Dans cette règle, il faut s’abstenir de dire des mensonges, des grossièretés et de parler abusivement.
A part ceux-là, dans le Noble Chemin Octuple du bouddhisme, il est impératifde faire des actions justes. En effet, il faut toujours agir en conformité avec ses convictions dans le respect des autres et de soi-même. On ne doit jamais créer de la souffrance ni pour soi ni pour les autres. Mais ce n’est pas tout, il faut toujours faire des efforts dans tout ce qu’on entreprend : développer ce qui est favorable et surmonter ce qui ne l’est pas. Dans le domaine du travail, les moyens utilisés pour gagner sa vie doit être juste, digne et totalement honnête tout en respectant l’environnement et l’autrui.
Enfin, avoir une attention et une conscience juste fait aussi parti de ce Noble Chemin Octuple. Dans ce dernier, « juste » veut dire bon pour soi-même et pour autrui conforme au Dharma, à la vérité.
La morale enseignée par le Bouddha dans la religion bouddhisme
Dans ses enseignements, le Bouddha parle surtout de la bonne conduite des moines et des laïcs dans la vie sociale. Il existe des vertus que chaque personne bouddhiste doit posséder, notamment apporter de la joie aux autres avec volonté et bonté. Puis, dans la religion bouddhiste, il faut avoir de la compassion et toujours sauver les autres de leurs malheurs et de leurs souffrances. Lorsqu’on aide les autres, il faut le faire avec le cœur et non l’hypocrisie. Cette dernière ne doit pas se trouver dans cette croyance. Une fois que les proches ou l’entourage s’en sortent de leurs problèmes, il faut se réjouir pour eux et non être jaloux. En outre, selon Bouddha, il faut éviter de se vanter de ce qu’on a fait pour les autres. Cela doit rester pour soi-même et Dieu. Par ailleurs, dans la religion bouddhisme, chaque personne doit impérativement respecter les cinq Préceptes. Ceux-ci sont ne pas tuer, ne pas voler, ne pas commettre d’adultère, ne pas mentir et ne pas consommer de boissons alcooliques ni de drogues.
Lire aussi : Le yoga est-il basé sur le bouddhisme ou l'hindouisme ?
Pour information, il est essentiel de savoir que le Bouddha a aussi enseigné que les êtres humains n’ont pas d’âme. L’individu ou l’ego est juste une illusion. Pour les bouddhistes, il n’existe pas de Dieu ni de Jésus Christ. Il existe uniquement l’état suprême de l’être, un état d’existence pure appelé le Nirvana. Il faudrait atteindre ce dernier selon le Bouddha pour préparer la mort.
Le Bouddha est une personne plein de sagesse. De par son expérience personnelle et les épreuves qu’il a traversées, il apprend à toutes personnes qui veulent se convertir au bouddhisme toutes les méthodes adéquates. Il garantit qu’en suivant le chemin qu’il a suivi, tout le monde peut devenir un Bouddha.
Principales croyances du Bouddhisme
La croyance du bouddhisme considère qu’il n’existe pas de Dieu qui a créé le monde. Selon cette religion, celui-ci a évolué et fonctionne selon une loi. C’est pour cela qu’il ne faut jamais penser uniquement à soi-même comme dans l’hindouisme. Le bouddhisme incite tout le monde à considérer les autres, à les aider en cas de besoin et à les soutenir. L’égoïsme ne doit jamais s’y placer dans cette croyance. Il est nécessaire de noter que le bouddhisme n’est pas à proprement parler une religion parce qu’il ne s’intéresse pas à la question de Dieu.
Il faut dire qu’il existe quand même quelques bouddhistes qui croient en un ou plusieurs dieux. Mais ce n’est pas le plus important. La conception du monde selon le Bouddha ressemble beaucoup à une cage. C’est un endroit où on ne sait pas s’il va se terminer ou non. En bas, il y a le monde du désir où tous les êtres qui y vivent sont soumis à l’attraction mutuelle des sexes. D’autre coté, il y a des Hommes vivant dans un bonheur parfait et une oisiveté totale, sans aucun problème et sans aucune peine. Dans des palais célestes, il y a des dieux du monde du désir.
1 commentaire
Tess eberlin fauchon
Signé