Le bol à aumône est l'un des objets les plus simples mais les plus importants dans la vie quotidienne des moines bouddhistes.
C'est avant tout un objet pratique, utilisé comme un bol dans lequel recueillir l'aumône (soit de l'argent, soit de la nourriture) des partisans laïcs.
Mais le bol de mendicité a aussi une signification symbolique associée au Bouddha historique. Selon une légende, lorsqu'il commença à méditer sous l'arbre Bodhi, une jeune femme lui offrit un bol d'or rempli de riz, pensant qu'il était la divinité de l'arbre. Il divisa le riz en 49 portions, une pour chaque jour jusqu'à ce qu'il soit éclairé, et jeta le précieux bol dans la rivière.
Les bols sont tous fabriqués laborieusement à la main. Ils sont construits à partir de huit pièces d'acier - ce qui est particulièrement prometteur car cela évoque les huit rayons de la roue bouddhiste du Dharma et l'illumination du Bouddha. Les coutures des bols sont ensuite fusionnées avec du cuivre pour leur donner leur motif distinctif. Certains des bols finis sont polis pour leur donner un fini métallique clair et naturel, mais d'autres sont recouverts de couches de laque noire.
La ronde quotidienne des moines
Les moines se lèvent avant l'aube et marchent silencieusement pieds nus dans la ville pour collecter des aumônes, attendent le matin tôt dans les monastères bouddhistes ou les temples bouddhistes. (En Thaïlandais "Wat" signifie "Temple")
Les dons des bouddhistes laïcs constituent la principale source de nourriture quotidienne pour les milliers de moines qui vivent en Thaïlande, au Tibet, en Inde...etc
Cette ronde quotidienne des aumônes est une pratique centrale pour les moines et les novices du bouddhisme Theravada dans une grande partie de l'Asie du Sud-Est.
Elle découle des règles disciplinaires applicables aux moines bouddhistes, pratiquants qui leur ordonnent de ne pas se livrer à des travaux agricoles, de ne conserver que quelques biens et de ne manger que ce qui est offert dans leurs bols chaque matin lors des rondes d'aumônes et la récolte des offrandes.
Il existe des exceptions à cette règle, notamment pour les moines trop âgés ou trop malades pour effectuer les tournées quotidiennes. Pourtant, une grande partie des quelque 300 000 moines de Thaïlande se nourrissent de leurs rondes matinales.
Les croyances à l'origine de cette pratique
Sur le plan religieux, les moines offrent aux laïcs la possibilité de faire des mérites. Les enseignements bouddhistes soulignent généralement que la situation sociale d'un individu est le résultat du karma, c'est-à-dire l'effet des actions accomplies plus tôt dans cette vie ou dans une incarnation précédente.
J'ai vu que même les jours où les manifestations politiques fermaient les principales intersections, rendant la circulation notoirement mauvaise encore plus mauvaise, les moines se levaient avant l'aube et marchaient silencieusement pieds nus dans la ville pour collecter des aumônes.
Les dons des bouddhistes laïcs constituent la principale source de nourriture quotidienne dans la pratique bouddhiste, pour les milliers de moines qui vivent à Bangkok (Thaïlande)
De nombreux bouddhistes thaïlandais, tibétains croient que le fait de faire des mérites - un bon karma - (spiritualité) en donnant peut contribuer à atténuer les effets des actes méchants.
Il s'agit d'actes motivés par l'avidité, la haine ou l'illusion.
Sur le plan économique
La tournée d'aumônes quotidienne est importante, car elle constitue une source régulière de nourriture pour de nombreux moines en Thaïlande.
Dans des conditions normales, l'économie des temples en Thaïlande repose sur les festivals annuels ainsi que sur les dons individuels liés aux événements familiaux. Environ 10 % des moines reçoivent une aide financière du gouvernement, mais celle-ci sert principalement à payer les factures de services publics.
Les moines reçoivent aussi souvent de l'argent pour célébrer des funérailles, ainsi que d'autres rites, comme la bénédiction de nouvelles maisons ou entreprises.
1 commentaire
allo
c’est beau