HISTOIRE DE BOUDDHA
Qui était Bouddha ? Une courte histoire de vie de Bouddha Shakyamuni
L’Inde est un merveilleux pays. Avant l’ère chrétienne, il a vu fleurir très tôt une civilisation riche en œuvres d’art et en poésie. Les hymnes antiques des Veda, les textes des Brâhmana et des Upanishad étaient le fruit des réflexions de maintes générations de sages. Ces derniers, véritables philosophes spiritualistes, ont voué leurs existences à la recherche des réponses des plus graves problèmes existentiels de toujours tels que la vie après la mort ou l’existence de Dieu, les cycles de l’Univers, l’enfer et le Paradis, l’Injustice dans le monde et bien d’autres encore. Bref, ils ont tous voulu connaître les causes et les effets de tout ce qui existe, et pas seulement du monde physique et observable, mais aussi celui de l’au-delà, de la métaphysique. Dans cet article, on va parler de l’historique du Bouddha. C’est surtout avec ce dernier que commence le bouddhisme.
La naissance de Bouddha
Vers la fin du VIè siècle avant Jésus Christ, une grande nouvelle se répandit dans l’Inde. Un être avait dépassé le stade de la douleur parce qu’il avait trouvé la lumière. On l’appela Bouddha. Il faut noter que ce dernier n’est pas un nom propre, c’est surtout un titre qui veut dire l’Illuminé, celui qui Sait ou celui qui Comprend. Son père l’appelait Siddhârta Gotham. En fait, c’était le fils du roi Sluddhodana. Il est né à Kapilavastu en 567 environ avant Jésus Christ. Cette région se trouve au Népal. Il n’est pas un Dieu et ne le prétendait l’être. Il n’était qu’un homme modeste pourvu de connaissance et de sagesse. Il a reçu une très bonne éducation selon les normes de cette époque. C’est ainsi que durant l’exploration du chemin vers l’illumination, il a enseigné à ses disciples les principes de sa propre expérience de son éducation.
C’est à ses 29 ans qu’il s’est rendu compte de la moindre importance de la richesse et du luxe. Il était conscient que l’or et le pouvoir ne garantissaient pas le bonheur. Il a donc tourné le dos à son royaume et exploré les différentes religions et philosophies de l’époque pour trouver la clé du bonheur humain. Abandonnant sa famille, il devint moine, vivant d’aumônes. Il étudia d’abord, mais comme les savants ne lui apportaient pas ce qu’il désirait, il se joignit donc aux ascètes. Durant des années, il réfléchit et s’infligea de douloureuses pénitences, sans toutefois parvenir à la vérité. Après six ans d’exploration spirituelle et de méditation, il a finalement trouvé la voie de la vérité qu’on appelle le chemin du milieu. C’est le début de l’illumination.
Les monuments et la représentation du Bouddha
Le bouddha est représenté par une statue d’un homme de grande taille assis sur un pilier. Il possède de grandes oreilles, les bras croisés, les jambes en flexion et des petits yeux. La statue incarne un individu en pleine méditation. C’est un objet symbolique pour les adeptes de la méditation et de l’éveil spirituel. Dans ce cas, il est important de choisir la morphologie du bouddha adapté à son besoin et désir. Il existe par exemple le bouddha méditatif qui est assis sur le dos, le bouddha couché pour atteindre l’extase et le bouddha en position d’enseignement. Toutes les positions corporelles du bouddha ont des significations particulières. C’est à chacun de choisir les positions qu’il préfère pour ses besoins spirituels.
Les bouddhistes respectent l’image du Bouddha. Mais ce n’est pas dans le culte ni dans une dimension où ils lui demandent des faveurs. Une statue du Bouddha avec ses mains posées sur ses genoux et un sourire compatissant rappelle simplement aux bouddhistes de s’efforcer à développer la paix et l’amour intérieurs.
Les Actions de Bouddha
D’ermite, Bouddha devient prédicateur. Il se dirigea tout d’abord vers Bénarès pour joindre les moines qu’il avait quittés quelques mois auparavant. Il leur parla de la Voie moyenne, des Quatre Saintes Verités et de la Noble Chemin Octuple.
Bientôt, des prêtres, des anachorètes, de riches marchands quittèrent leurs maisons pour se joindre à ce moine. Ce dernier ne possédait pas de richesse matérielle à part une tunique, et un jardin où il recueillait les quelques légumes de son unique repas quotidien. Entouré de ses disciples, il parcourait le pays, réconfortait les malheureux, exhortait les hommes à vivre avec droiture, leur dévoilait la vérité.
Ses disciples devenaient de plus en plus nombreux au fil du temps. Tous les êtres qu’il croisait étaient impressionnés par son visage, ses gestes, sa façon de parler, son léger sourire un peu ironique et enfantin. Son sourire illuminait toujours son expression impénétrable qui reflétait la force et la sérénité, tandis que ses yeux, constamment baissés, témoignaient d’une grande modestie. Rien en lui n’indiquait une hâte, une agitation ou un désir. Mais, au contraire, tout exprimait le don de soi et la compréhension. Les ascètes aspiraient à ce détachement total incarné par Bouddha. Celui-ci ne recommande aucune pénitence à ses fidèles. Il leur enseigne seulement la manière d’atteindre la paix intérieure, tout en respectant les exigences de la condition humaine. L’origine de la transmigration des êtres se perd dans le passé selon Bouddha, impossible de découvrir un commencement à partir duquel les êtres, plongés dans l’ignorance, enchaînés par la soif de l’existence, ont erré de renaissance en renaissance.
La vie n’est que douleur, et la plus grande joie pour l’homme serait de ne jamais renaître. Pour arriver à cela, il faut, à chaque réincarnation, tendre davantage vers la perfection. L’Individu, enfin parfait, qui aurait vaincu le désir, rentrera alors dans le Nirvana, la fin des renaissances, où il ne fera qu’un avec l’Esprit Universel.
La doctrine de Bouddha
On ne saurait appeler à proprement parler Bouddhisme une religion parce qu’ il n’ y a pas de Dieu dans le Bouddhisme. C’est une doctrine qu’il a fondée et qu’il a résumée en quatre principes ou Saintes Vérités qui sont les suivants : la douleur est universelle, la cause de la douleur réside dans les désirs égoïstes. Puis, troisièmement, il faut supprimer les désirs en annulant la douleur. Enfin, la dernière vérité consiste à avancer dans la Voie Moyenne ou Octuple Voie pour ne plus avoir de désirs.
Le symbole du bouddhisme est la Roue de la Doctrine. Les huit rayons représentent les huit sentiers qui permettent d’arriver au Nirvana. Ce sont la pureté de foi, la pureté de volonté, la pureté d’action, la pureté de langage, la pureté de vie, la pureté d’application, la pureté de souvenir et enfin la pureté de la méditation. Les troisièmes et les quatrièmes sentiers signifient ne pas tuer, ne pas voler, ne pas commettre d’actes impurs, ne pas mentir, et ne pas boire de boissons enivrantes selon les bouddhistes.
Particularité du Bouddhisme
Le Bouddhisme est une philosophie, mais il est aussi considéré pendant des siècles comme une religion. Une religion sans le Dieu créateur. En effet, il compte jusqu’à 500 millions d’adeptes jusqu’ à maintenant. Ce qui fait d’elle la quatrième religion mondiale derrière le Christianisme, l’Islam et l’Hindouisme. On peut toutefois observer ses caractéristiques exceptionnelles dans ces quelques lignes.
L’éveil ou le Theravada pour les Bouddhistes est l’accomplissement des quatre nobles vérités par l’individu ainsi que sa totale compréhension. Il atteint alors le Nirvana et ne sera plus sous l’emprise des forces obscures ou terrestres qui gouvernent le monde des vivants ou bien ceux des morts puisqu’ il est éveillé et illuminé.
Le Dharma est l’ensemble des enseignements de Bouddha. Il forme le Canon Pali qui peut signifier l’essence de toute chose, loi naturelle ou enseignement. Les quelques extraits du Dharma sont entre autres ceux qui ont compris que toute chose périssable ne craint plus la douleur. Puis, celui qui a renoncé à tout bien, éloigné les tentations, renoncé aux désirs est le plus grand des hommes. Par la suite, il est difficile d’apprendre à se dominer, mais celui qui en est capable aidera les autres, par son exemple, à y parvenir. Penser à autrui est une règle importante dans la religion bouddhiste. Les égoïstes ne sont pas acceptés par Bouddha.
Par ailleurs, les actes mauvais et dangereux pour soi-même sont faciles à accomplir. Il est difficile de faire ce qui est bon et utile. En revanche, selon Bouddha, pour avoir une tranquillité d’esprit et une vie pleines de bonheur, il faut toujours faire de bonnes actions. En effet, l’homme vertueux, intelligent, juste, sincère et qui s’occupe des autres est aimé du monde entier.
Les quatre nobles vérités de Bouddha
Les quatre nobles vérités sont essentielles à savoir pour un bouddhiste. Elles posent les plus grands problèmes existentiels de l’Univers tout en essayant de les résoudre consciemment. Pour devenir un bouddhiste, il faut apprendre par cœur ses vérités. On a tout d’abord, la vérité de la souffrance ou duhkha qui veut dire que toute vie est inséparable de la souffrance ou de l’insatisfaction. Puis, la deuxième vérité définit que la cause de la souffrance est le désir ou l’attachement c’est-à-dire l’affection.
Celui-ci n’est pas bon pour cette religion. Puisqu’on connaît la cause de la souffrance, on peut y mettre fin en évitant de s’attacher à n’importe quoi. La recherche des moyens pour faire disparaître les souffrances est la troisième vérité. Et enfin, la dernière vérité serait d’utiliser le Noble Chemin Octuple pour faire éliminer la souffrance.
Les caractères de l’existence de Bouddha
Il existe trois caractères de l’existence dans le bouddhisme. La première est l’Anatman qui veut dire l’absence de soi ou l’impersonnalité. Personne ne peut se suffire seul dans le monde, car tout est relié, tout est écrit, la loi de l’Univers s’inscrit partout. Puis, la seconde est l’Anitya ou l’impermanence. Ici, tout est constamment changeant dans les phénomènes, rien n’y est permanent. Les êtres sont nés, vivent puis meurent. Enfin, le troisième caractère de l’existence de Bouddha est le Duhka ou encore la souffrance. La nature humaine est insatisfaite, on désire toujours quoi qu’on fasse, qu’il s’agisse de nourriture, de richesse ou de n’importe quel besoin comme la sexualité.
Ces trois caractéristiques de l'existence conditionnée se retrouvent aussi dans les quatre vérités de la philosophie bouddhiste. Elles sont universelles, intemporelles et omniprésentes. Elles pourraient être vérifiées et calculées en même temps. En ce qui concerne le nirvana, n'étant pas conditionné, échappe aux caractéristiques de la souffrance et d'impermanence. Toutefois, il est impersonnel. Il ne peut donc pas être habité que par l’esprit et non pas le corps.
En outre, il faut aussi noter que le bouddhisme considère qu'il existe trois poisons pour l'esprit. On cite la soif ou l’avidité, la colère ou l’aversion et l’ignorance. Mais, il ne faut pas non plus oublier la jalousie et l’orgueil.
Selon le Bouddha, les causes de la souffrance humaine peuvent être l'incapacité de voir correctement la réalité. Cette ignorance, et les illusions qu'elle entraîne conduisent à l'avidité, au désir de posséder davantage que les autres, à l'attachement et à la haine pour des personnes ou des choses.
Quelques propos sur la religion bouddhisme
Le bouddhisme a l’image d’une religion de non-violence et de paix. Les penseurs essaient de résoudre par la méditation les questions angoissantes et en observant les vicissitudes de la vie des bouddhistes. Ces derniers ont comme principe de mettre en supériorité l’âme. Pour eux, le corps est un simple fardeau puisqu’ il est la source de tous les maux des Hommes entre autres de la maladie, de la mort et des désirs malsains. Les sentiments liés à cette vie matérielle comme les affections, la gloire, l’orgueil, l’amour de la richesse, l’amour propre n’apportent plus de peines que de joies.
Ces bouddhistes ont donc décidé de se libérer de toute douleur par l’oubli des exigences corporelles. Ils enseignaient à leurs disciples que pour trouver la plénitude, le bonheur, il fallait annuler le corps. On donna bientôt le nom de yogi c’est-à-dire ascètes, à ceux qui laissaient ainsi tous leurs biens et leur famille pour vivre d’aumônes. Bouddha fut l’un de ces gens avant son illumination, plus tard il a ouvert la voie à une doctrine nouvelle qui ne nécessitait pas la pénitence du corps des fidèles, mais qui toutefois permet d’atteindre l’épanouissement ou le Nirvana.
La véritable Histoire de bouddha en reportage vidéo :
Autres source sur Bouddha : http://www.jutier.net/contenu/histbou.htm